Bientôt, la SA ne se contentera pas de faire office de simple service d'ordre dans les meetings nazis, mais de milices pour les combats de rue contre les communistes ou les socialistes. Régie selon un ordre quasi militaire (avec grades et récompenses), elle devient peu à peu une structure armée tolérée par le gouvernement, et voilà l'occasion de contourner l'interdiction pour l'Allemagne de posséder une armée de plus de 100 000 hommes et un moyen de combattre indirectement les milices communistes.