Nous voulons préserver la planète mais nous sommes prêts à la déserter pour nous concentrer dans quelques métropoles de plus en plus denses et aseptisées. […] Quand je traverse la France et quand je vois, au milieu des paysages les plus beaux, des villages vides, des commerces fermés, des terres en friches et des usines désaffectées, et quand j’arrive en région parisienne et que je traverse des banlieues ghettoïsées, au sein desquelles la vie est indigne des valeurs d’un pays comme le nôtre, je m’interroge sur notre capacité à tirer parti de nos atouts.