Le vol et l’alunissage furent agréables. La douane lunaire beaucoup moins. On me scanna à travers les portiques d’un couloir sécurisé, me contrôla et chicana de ne rien trouver sur moi. Les robots finirent par me laisser passer avec, sans doute, une pointe de regret dans leurs algorithmes. Par bonheur, trop réduite pour appeler des humains qui, eux, m’auraient bloqué pour le plaisir.