Une douzaine de coqs paradent bruyamment. Deux duellistes s'approchent de moi prêts à en découdre. Ils se font face, arrogants, agiles. Les attaques sont pleines de panache. Les ailes écartées, la pointe des rémiges externes touchant la glace, le cou tendu, la caroncule rouge vif, le bec à demi ouvert. Prêts à arracher les plumes, à entailler les chairs, ils se battent parfois jusqu'au bout de leurs forces, plutôt pour la pérennité de l'espèce que pour l'honneur.