Le seul voyage qui vaille est celui qui comble le voyageur. C’est le voyage qui existe et s’éprouve comme tel, avant d’être fait, pendant qu’il se fait et après qu’il soit fait. L’existence précède l’essence. Cela signifie que le voyage réussi existe d’abord et qu’il n’est défini qu’ensuite comme vrai, selon des critères extérieurs à son vécu.