Ce siècle avait quinze ans,la guerre en avait un,hôpitaux et cimetières regorgeaient de héros.Mais il restait beaucoup de chair à jeter aux canons et le général Joffre,qui avait adressé l expression de sa satisfaction profonde aux braves que la dernière offensive avait mis en bouillie,exhortait ceux que la prochaine allait réduire en miettes à donner le rendement maximum.Une infatigable ardeur animait les vieillards étoilés qui organisaient,loin du feu,le le massacre des jeunes.