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Citation de Charybde2


La villa Kermanec’h se tenait orgueilleusement face à la mer à l’embouchure de l’estuaire de l’Odet. Elle avait dû être construite entre les deux guerres, en pierres de taille arrachées à quelques chapelles en ruine et autres manoirs de l’intérieur des terres tombés en déshérence.
La route qui bordait l’estuaire avait épargné le parc de Kermanec’h qu’elle contournait en quittant le bord de l’eau. On n’y avait pas fait de frais de jardin, comme dans les propriétés voisines qui étaient bordées de haies bien taillées enfermant des pelouses bien tondues.
Le domaine de Kermanec’h était resté tel qu’il devait être à l’époque de la construction de la bâtisse, c’est-à-dire planté de pins maritimes. C’était probablement le meilleur parti à prendre car, de par son exposition aux tempêtes d’hiver et aux embruns salés, il eût été vain d’espérer y établir un jardin paysager.
L’étendue de son territoire le tenait à l’écart des villas qui s’étaient construites bien plus tard, sur des terrains bien plus exigus.
Le portail qui donnait accès à la maison était barré par ce large ruban plastique blanc et rouge signalant qu’une enquête de police était en cours.
Elle regarda à l’entour sans rien voir de suspect, mais il était probable qu’une surveillance discrète de la gendarmerie s’exerçait.
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