Le petit monsieur la regarda d’un air mi-figue mi-raisin, se demandant si elle se moquait ou si elle compatissait. N’ayant pu se déterminer, il tira au large en haussant les épaules et Mary sourit de plus belle. Elle se sentait bien. Sur le guéridon de marbre, un pot de thé fumait et il ne lui manquait qu’une pâtisserie pour se sentir parfaitement heureuse. La maison n’en servant pas, elle s’apprêta à entrer dans les halles pour en acheter, quand une voix martiale se fit soudain entendre :
- Salut, salut à vous, braves soldats du 17e. Salut, salut à vous, je vous admire et je vous aime…