Mary regardait la liasse de journaux ouverts devant elle sans la voir. Il faisait chaud derrière la large vitrine couverte de photos de presse. Elle entendait vaguement des téléphones sonner, des portes claquer, des pas pressés sur le carrelage des couloirs. Une odeur d’encre, de papier et de tabac flottait dans l’atmosphère et il n’y manquait qu’une odeur de misère pour qu’on se croie dans les locaux de la police. Elle imaginait comme si elle y était l’interrogatoire des voyous.