Il m’a cité une phrase de Lacan que j’ai oubliée par rapport à la mort précisément. Et donc moi, à partir de ce moment-là, j’ai senti sans que ce soit du tout volontariste, un mouvement intérieur qui m’ouvrait totalement à l’intelligence des choses, à la jouissance de ce qui m’entourait, au désir de prendre tout mon temps, à la satisfaction de devoir m’occuper de moi et que tout cela ne m’apportait que du bénéfice. – p.26
Je n’aurais jamais cru que j’allais avoir un cancer. Je disais à tout le monde que je n’aurais jamais de cancer comme j’avais une dépression. On ne peut pas tout avoir (rire). Mais là, ça m’a foutu un coup de pied au derrière. Et ce coup de pied au derrière, je l’ai trouvé salutaire. J’ai trouvé qu’il me donnait une très bonne leçon dans le bon sens. A savoir, ne perdez pas de temps. Vivez. – p.31
Il y a des gens qui vivent très longtemps et très mal. Et il y a des gens qui vivent très peu de temps et magnifiquement bien. – p.33