Nous dirons donc que la Grammaire Égyptienne est son derner ouvrage. Il en fit la première copie, qui en est la seconde rédaction, aussitôt après son retour de voyage en Égypte, et il inséra dans son manuscrit un assez grand nombre d'exemples tirés des monuments qu'il avait vu et étudiés durant ce voyage. Il passa l'automne de l'année 1831 dans le Quercy, et il employa ce temps à écrire les 332 pages qui forment la seconde copie. Après les premières atteintes (au mois de décembre suivant) de la cruelle maladie qui lui accorda une trève si courte et si trompeuse, il ne s'occupa encore que de cette Grammaire; il en mit les feuilles en ordre; et après s'être assuré que rien ne manquait : «Serrez-la soigneusement, nous dit-il, j'espère qu'elle sera ma carte de visite à la postérité. »