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Citation de migdal


Un enseignant décapité. Quelques jours après, trois fidèles égorgés dans une église. Les meurtres perpétrés dans notre pays au nom de l'islamisme sont devenus chose ordinaire. On s'indigne sur le coup, et puis on passe à autre chose. Jusqu'au suivant. On s'habitue. Certains en font la liste : une vingtaine en cinq ans, faisant près de 300 victimes. À quoi il faut ajouter les violences, elles aussi ordinaires, commises par des « jeunes » ultra-vindicatifs, gorgés de la haine du Français, du Blanc, parfois du chrétien... Une sorte de petite guerre civile larvée, mais qui monte, qui monte...

Combien faudra-t-il d'autres morts pour qu'on puisse enfin parler du problème, pour tenter de le traiter ? Pour reconnaître, enfin, cette évidence que nous risquons d’aller droit à la guerre civile, que tout le monde le sait, en parle en privé, mais personne en public ? Lex-président François Hollande n'a-t-il pas confié à des interlocuteurs de croire inéluctable la partition du territoire national ? Et si cela se faisait, serait-ce sans effusion de sang ?

Tel Cassandre, ceux qui annoncent le risque du drame à venir sont accusés de le provoquer, sinon de le souhaiter. « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin », écrivait déjà Chamfort.
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