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4.43/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1961
Biographie :

Jean-François Chemain a fait des études de Droit et de Sciences politiques (IEP Paris, admissible à l'ENA, un DEA en droit international).

Après un service militaire effectué comme officier, il est entré chez Ernst & Young, puis Deloitte et Touche, cabinets anglo-saxons où il a travaillé une dizaine d'années, avant de diriger son propre cabinet de conseil pendant 5 ans. Il a ensuite été cadre dirigeant chez EDF pendant 5 ans.

A 45 ans, il a décidé de devenir enseignant d'Histoire en banlieue, pour tenter de transmettre l'amour de la France aux "jeunes" issus de l'immigration. Il a donc passé l'agrégation d'Histoire (2006) et soutenu une thèse (2012), et depuis il exerce dans un collège de ZEP, près de Lyon.

Parallèlement à cette "mission", il se livre à une activité d'écrivain et de conférencier.

Il a écrit un livre intitulé "La vocation chrétienne de la France" (2010) dans lequel il analyse les fondements religieux de l'histoire de France et "Une autre histoire de la laïcité" (2013).
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Source : http://www.chire.fr
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Il faut redonner aux jeunes les bases et l'amour de la France.


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Carole Barjon, journaliste à L'Obs, qui s’avoue pourtant d’entrée de jeu « de gauche », laisse dans un livre, consacré à la faillite de l'école républicaine, la parole à un haut fonctionnaire immergé depuis quarante ans au sein du ministère de l'Éducation nationale : pour lui, le niveau de connaissances exigé des élèves à leur sortie du système scolaire devrait s’aligner sur le plus bas obtenu . Égalité oblige.

Comment s'étonner, dès lors, si la France est en 34e position au classement PISA de l'année 2019, et dernière des pays européens, pour le niveau de lecture des écoliers ? Et qu’elle y baisse encore est souhaitable, au nom de l'égalité ! Son système scolaire n’a plus à instruire les enfants, ni même à les éduquer, ce qui impliquerait de les faire grandir, mais à égaliser leur condition par le bas.
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Oui, la jeunesse de France - quelle soit d’origine française ou non - a soif de l'aimer. Elle peut aimer la France, même si ce n'est pas un défi facile à relever pour ses éducateurs. C’est en tout cas ce que je retire de la dizaine d'années que j'ai passées à lui enseigner l'histoire dans un collège de Zone d'éducation prioritaire.

Car s'il est important pour l’école républicaine d'éveiller les intelligences, il est essentiel qu'elle ouvre les cœurs à l’amour de ia France. Faisant écho à cette parole de Simone Weil peu de temps avant sa mort, en 1943, en pleine Occupation, dans L'enracinement : « II faut donner aux jeunes quelque chose à aimer, et ce quelque chose c'est la France. »
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Les Français s'indignent de voir commettre des meurtres par des assassins récidivistes remis en liberté, et se voient socialement déclassés dans l'univers concurrendel promu par l'Union européenne. Ils affectent aussi, et peut-être surtout, la croyance qu'ils ont de pouvoir être, chez eux, le fondement de la souveraineté. Quoi d'étonnant, dès lors, s'ils se désintéressent de la République, et que l’abstention progresse d'élection en élection jusqu'à devenir le parti majoritaire ? Ce qui permet à des élus de moins en moins représentatifs de prendre des décisions de plus en plus déconnectées de la volonté populaire.

Ce sentiment a encore été aggravé par la gestion opaque et autoritaire de l'actuelle pandémie qui, selon une étude publiée par le groupe de recherche du journal The Economist, a fait régresser la France du statut de « démocratie à part entière » à celui de « démocratie défaillante».
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La République a-t-elle, donc, totalement remplacé la France ?

Est-il écrit, sur les monuments aux morts de chaque commune de France, « mort pour la France » ou « mort pour la République » ? L’appel des soldats morts est-il suivi de « mort pour les valeurs de la République » ?

Le 11 novembre 2020, le philosophe Robert Redeker écrivait :

Chaque Onze Novembre revient le même mensonge axiolâtre. Ceux qui sont morts entre 14 et 18, ne sont pas morts pour des principes et des valeurs ; le claironner est les tuer une seconde fois. Ils sont morts pour la France, pour qu'elle continue sa destinée dans le temps, pour que l'Alsace et la Lorraine lui reviennent. Et aussi : ils sont morts pour que la France continue de naître, de s’engendrer elle-même depuis la profondeur de ses provinces. Ils sont morts pour protéger la nation de l'impérialisme du Kaiser. Ils sont morts pour que 1870 ne recommence pas, pour que les casques pointus ne défilent pas jusque dans les bourgs de nos campagnes, jusqu'à Martigues. Ils ont fait du nationalisme, matrice de résistance, le rempart contre l'impérialisme, matrice d’oppression. Ils ne sont pas morts, ils vivent à jamais tant que vivent des hommes pour aimer par-dessus tout la nation, celle de Jeanne d’Arc et de Bonaparte, de Bouvines et d'Austerlitz. La nation est au-dessus de la république, de la monarchie, et de l’empire.
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Un enseignant décapité. Quelques jours après, trois fidèles égorgés dans une église. Les meurtres perpétrés dans notre pays au nom de l'islamisme sont devenus chose ordinaire. On s'indigne sur le coup, et puis on passe à autre chose. Jusqu'au suivant. On s'habitue. Certains en font la liste : une vingtaine en cinq ans, faisant près de 300 victimes. À quoi il faut ajouter les violences, elles aussi ordinaires, commises par des « jeunes » ultra-vindicatifs, gorgés de la haine du Français, du Blanc, parfois du chrétien... Une sorte de petite guerre civile larvée, mais qui monte, qui monte...

Combien faudra-t-il d'autres morts pour qu'on puisse enfin parler du problème, pour tenter de le traiter ? Pour reconnaître, enfin, cette évidence que nous risquons d’aller droit à la guerre civile, que tout le monde le sait, en parle en privé, mais personne en public ? Lex-président François Hollande n'a-t-il pas confié à des interlocuteurs de croire inéluctable la partition du territoire national ? Et si cela se faisait, serait-ce sans effusion de sang ?

Tel Cassandre, ceux qui annoncent le risque du drame à venir sont accusés de le provoquer, sinon de le souhaiter. « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin », écrivait déjà Chamfort.
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Depuis quelques années, à un rythme de plus en plus soutenu, les attaques idéologiques se multiplient avec, toujours, pour objectif de mieux prendre en compte les personnes « discriminées ».

Nous ne parlerons pas ici des innovations prises en faveur des femmes, dont beaucoup ne le demandent d’ailleurs pas, comme la féminisation des noms de fonction et l'écriture « inclusive », et nous limiterons à renseignement du français... qui s’effondre. Le volume horaire qui lui est consacré au collège a diminué d'un quart depuis le début des années 1970, tandis que se massifiaient les flux migratoires : il aurait au contraire fallu en renforcer l’enseignement ! Résultat, un collégien sur cinq ne maîtrise pas la lecture en fin de 3e...

Alors les pédagogues réforment l'orthographe, la grammaire, pour mettre tout le monde au même niveau. Le plus bas : il ne faut pas désespérer la jeunesse ! Le résultat de ce laxisme est là : il faut voir dans quel charabia sont rédigées nombre de copies universitaires.
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