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Critiques de Jean-Jacques Lecercle (11)
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Système et style : Une linguistique alternative

Pour moi, il est quelquefois difficile de faire un choix parmi les nombreux ouvrages proposés par les éditeurs et Babelio, lors d'une Masse Critique. Je suis souvent tentée de sortir de ma zone de confort : je me lance un petit défi ! C'est ce qui s'est passé encore une fois lorsque j'ai coché Système et style, Une linguistique alternative, sur la liste proposée.

La linguistique, je l'avais bien étudiée pendant mes études d'anglais, mais c'était au siècle dernier…. Autrement dit, j'allais au-devant de surprises.



L'ouvrage Système et style Une linguistique alternative a été rédigé par Jean-Jacques Lecercle, linguiste spécialisé dans l'étude de la langue anglaise. Il y expose de manière très détaillée sa conception du langage. La postface de l'ouvrage a été développée par Monique de Mattia-Viviès, professeur d'université, spécialiste de grammaire et de linguistique anglaise qui a publié les Leçons de grammaire anglaise, de la recherche à l'enseignement.



Lorsque Jean-Jacques Lecercle parle de linguistique alternative, il s'oppose à des linguistiques structurales comme celle qui a été développée par Ferdinand de Saussure dans son cours de Linguistique Générale. Ferdinand de Saussure énonce en effet : « la linguistique a pour unique et véritable objet la langue envisagée en elle-même et pour elle-même ». Pour Jean-Jacques Lecercle, au contraire il est impossible de "séparer le langage du monde au sein duquel il surgit et dont il est partie prenante – le langage est dans le monde et du monde. D'où la nécessité de la linguistique externe : il n'y a pas de séparation radicale entre le langage, la société des locuteurs, les corps des locuteurs individuels et les institutions qui interpellent les sujets".

Pour rendre compte d'un langage, on doit impérativement partir d'une description du système linguistique, comme le fait une grammaire par exemple. Mais cette approche est insuffisante. Pour traiter du langage, il faut impérativement tenir compte du style : la façon dont le langage est parlé par tous ceux qui se l'approprient – les locuteurs.

Il y a un aller et retour permanent entre le système (les normes) et le style (les changements, les modes, les façons de parler etc…). La langue n'est pas figée : car s'il existe des règles, le sujet peut y introduire des singularités et des variations.



La première partie de l'ouvrage m'a intéressée : il s'agit du résumé d'une thèse, elle est destinée à des étudiants possédant déjà de très bonnes notions de linguistique. Elle est particulièrement analytique et abstraite.



J'ai trouvé la deuxième partie – la postface rédigée par Mme Monique de Mattia-Viviès beaucoup plus accessible pour un lecteur, une lectrice s'intéressant au langage, aux langues vivantes et à la langue anglaise en particulier. Une lectrice comme moi, en quelque sorte.... Mme de Mattia-Viviès a repris les conclusions de Jean-Jacques Leclercle sur la linguistique alternative. Son étude porte plus particulièrement sur les différences entre la langue maternelle et la langue ou les langues étrangères - langues apprises, ce qui m'a vraiment intéressée. de manière très détaillée, mais vivante, en prenant de nombreux exemples concrets, Mme de Mattia-Viviès compare l'apprentissage de la langue par le tout petit enfant, et l'apprentissage d'une langue étrangère, les difficultés qui peuvent se présenter lorsqu'on apprend une langue à l'adolescence – en particulier au niveau de la production des sons. Plus que de linguistique pure, on peut parler de psycholinguistique.



Nul doute, je vais relire encore et encore cette postface d'une trentaine de pages d'une grande richesse. L'autrice cite de nombreux ouvrages, références précieuses qui vont me permettre d'aller plus loin dans ma lecture.

La lecture de Système et style : une linguistique alternative m'a demandé beaucoup d'efforts. J'ai dû relire plusieurs fois certains passages afin d'être sûre d'avoir vraiment compris le langage philosophique abstrait de l'auteur et j'espère ne pas avoir commis d'erreur d'interprétation ! J'ai été étonnée par le manque de références à la linguistique que j'avais étudiée, celle des années 1980, celle de Noam Chomsky, de la grammaire universelle et du Language Acquisition Device. Tout comme les maths modernes de mon année de sixième, serait-elle elle aussi passée aux oubliettes ?



Je remercie Masse Critique de Babelio, ainsi que les éditions Amsterdam, de m'avoir adressé Système et style, Une linguistique alternative de Jean-Jacques Lecercle, et sa postface de Monique de Mattia-Viviès, pour en faire une critique - une critique bien nostalgique !



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Psychanalyse et subversion des normes

Je remercie les éditions Presses Universitaires de Vincennes et Babelio, qui par leur opération Masse Critique, m'ont permis de découvrir cet ouvrage.

Le livre est élégant et s'articule autour de cinq parties :

- Vie et subversion des normes

- Politique et gouvernance par les chiffres

- Virilités plurielles et norme mâle

- Education : normes ou désir?

- La langue et les normes.

Il s'agit d'un ouvrage collectif qui regroupe les textes de quatorze auteurs, professeurs d'Université enseignants la philosophie, les mathématiques, la psychanalyse, et membres pour certains d'entre-eux de l'Ecole de la Cause Freudienne.

Ce livre est déjà très technique, très spécialisé, mais j'ai trouvé les textes relevant de la psychanalyse particulièrement ardus. Ceux produits par les philosophes étant plus abordables.

J'ai toujours éprouvé des difficultés avec les théories développées par Freud et Lacan, donc je n'étais pas une lectrice spécialement destinée à découvrir un ouvrage aussi pointu, et si je l'ai lu consciencieusement jusqu'à sa dernière ligne, je ne l'ai pas apprécié autant qu'il aurait pu l'être, car j'émets des réserves quant à la psychanalyse. C'est certainement regrettable, mais c'est ainsi.

Même s'il s'agit donc d'une lecture en demi-teinte, j'ai quand même relevé des références bibliographiques ainsi que des sujets de réflexion, m'invitant à d'autres lectures.
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De l'interpellation : Sujet, langue, idéologie

Livre reçu dans le cadre de l’opération « Masse Critique » de Babelio dont je remercie les organisateurs ainsi que les éditions mentionnées.

Cet essai pose de multiples questions essentielles : qu’est-ce qu’un sujet humain, qu’est-ce que la langue, qu’est-ce que le style, qu’est-ce que l’idéologie, quels sont les liens (interactions, contradictions) qui les unissent ?

Sans prétendre résumer un ouvrage d’une telle ampleur, je me contenterai de tirer quelques grands traits : l’idéologie assujettit l’individu en l’interpellant. Être un sujet, c’est être un sujet interpellé. Ce faisant, en lui donnant le statut de sujet, elle le fait entrer dans le monde collectif auquel il est assujetti. Le sujet consent à cet assujettissement initial, mais par un processus dialectique, il conquiert le droit de contre-interpeler, grâce à l’acquisition de sa qualité de sujet et à ses « contraintes capacitantes »(p12). Ainsi il peut s’autonomiser et s’individualiser par le style.

Mais qu’est-ce que l’idéologie ? « Il ne s’agit pas d’une simple collection d’idées et de représentation, mais d’un système articulé » (p 23). « C’est un mélange d’illusion et d’allusion » (p 25) qui « règle les rapports entre les hommes et leur monde vécu » (id). Ceci est la thèse althussérienne.

Une seconde thèse assure que l’idéologie est indispensable, que c’est « une force qui circule le long de la chaîne »(p 31), un corps à corps (p 38). La « matérialité de l’idéologie » (p38-9) s’illustre alors parfaitement dans les « actes » de langage faisant l’objet des chapitres 4 et 5 concernant l’insulte, la rumeur et le mot d’ordre.

Le sujet interpellé et interpellant l’idéologie se sert de la langue, à la fois identique et différente. À la célèbre formule de Roland Barthes « la langue est fasciste » le sujet répond et « inquiète la langue majeure par son dialecte mineur »(p 229). L’auteur présente alors de nombreux exemples dans le domaine de la littérature notamment avec les textes de Frankenstein, d’Alice au Pays des Merveilles (chap. 7), les romans de Jane Austen par exemple (opposant connaissance et reconnaissance), dans celui de l’art (p187) et du cinéma.

J. J. Lecercle s’appuie sur les théoriciens fondateurs, les maîtres penseurs qui ont posé les bases de la linguistique (Saussure, Chomsky) et de la philosophie du langage. Il fait référence aussi bien à la French Theory (Althusser, Deleuze, Derrida, Foucault, Barthes, Lacan, Kristeva, Lévi-Strauss), qu’aux penseurs de l’Europe centrale ou de la Russie tels que Bakhtine, Jakobson et Propp, auxquels il adjoint Badiou et de Butler et les philosophes Hegel et Marx.

C’est pourquoi, il faut être conscient que "De l’interpellation : Sujet, langue, idéologie" est un ouvrage théorique complexe qui relève d’un domaine de spécialité. Si le ton est discursif, la syntaxe reste fluide. La lecture peut se faire au rythme de chacun (dictionnaire en main pour les plus novices). Cependant, l’auteur utilise de nombreux termes spécialisés, des mots en langue originale (anglais, allemand, grec, latin…) et il fait appel à de nombreuses références et analyses en langue anglaise (dont il est professeur de linguistique et de littérature), traduites la plupart du temps. La connaissance de ces langues est un atout supplémentaire pour bien comprendre ses points d’appui.

Les conclusions-récapitulatifs rassemblent les idées principales et recentrent les lecteurs. De plus, l’humour (apartés, ironie, le petit Louis) émaille le raisonnement tout au long de son déroulement en imprimant la touche personnelle de l’auteur.

Jean-Jacques Lecercle critique et oppose les textes afin de faire ressortir les complémentarités et les discordances qui assurent l’évolution de la pensée et éclairent le chemin parcouru. À la « scène primitive » d’Althusser (p 19), il ajoute « la scène primitive de la conscience » exposée par un linguiste moins connu Tran Duc Thao (p 273) mettant ainsi en lumière un chaînon manquant dans le processus de la naissance de la langue.

L’édifiante érudition permet à l’auteur de nous proposer une théorie richement étayée et dûment approfondie. L’interpellation n’est pas négative (le sujet est toujours-déjà assujetti, déterminisme) mais positive, lors de la prise de conscience (son assujettissement est une contrainte capacitante (p289)) grâce à la contre-interpellation qui « homonise » (id) l’être qui, de facto, « devient sujet humain »(id).

anne.vacquant.free.fr/av/
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De l'interpellation : Sujet, langue, idéologie

Livre reçu dans le cadre de Masse Critique de Babélio - Non Fiction



Je n'ai pas pour habitude de lire énormément de livres de ce genre. Ce n'est pas ma spécialité mais :

- ce livre est extrêmement bien construit, on y trouve des parties distinctes, logiques, clairement définies et dans un enchaînement qui fait que le livre se déroule tout seul

- l'écriture est agréable et on ne se sens pas perdu.e dès la première page, noyé.e dans un flot de mots trop complexes ou de phrases longues comme des paragraphes

- l'ouvrage est accessible et ce, même si l'on est pas un.e passionné.e du sujet



En résumé j'ai apprécié lire ce livre, j'y ai appris beaucoup - étant plutôt novice du sujet car mes rencontres avec la linguistique ont majoritairement eu lieu sur des vidéos de vulgarisation - sans devoir le lire accrochée à un dictionnaire. Je pense qu'une personne plus au fait que moi en sera tout aussi satisfaite dans la mesure où le sujet est réellement traité en profondeur. Il est très appréciable de ne pas sentir un sujet glisser au fil des pages pour nous échapper au moment où l'on espérait justement en avoir plus.
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Système et style : Une linguistique alternative

Merci à Babelio et aux éditions Amsterdam pour cette Masse Critique linguistique qui a permis de réactiver le lexique de mes études.

Dans cette ouvrage très intéressant mais sans doute peu tourné vers le grand public, Jean-Jacques Lecercle s’attèle à faire sortir la linguistique de son cadre parfois austère et l'inclut dans un vaste ensemble de disciplines. Si je suis globalement en accord avec ses thèses (parfois déjà mises en action par certain.es professeur.es belges porté.es sur la multidisciplinarité), j'ai vu un gros défaut dans ce livre : les exemples. Comment peut-on se réclamer de thèses de gauche, d'être tourner vers la sociologie, se vouloir moderne, etc. et ne prendre comme exemples que des auteur.ices du XIXe ou du début XXe?

Néanmoins, l'ouvrage est qualitatif et devrait bientôt nourrir les bibliographies de nombreux ouvrages.
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Psychanalyse et subversion des normes

Tout d'abord merci aux éditions Presses Universitaires de Vincennes et Babelio, grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre via l'opération Masse Critique.



Le sujet de la psychanalyse est articulée autour de plusieurs thématiques qui font les chapitres de cet ouvrage. Ces chapitres regroupent des textes écrits par plusieurs auteurs (psychanalystes mais aussi philosophes) et selon les auteurs les textes sont plus ou moins accessibles.

N'étant pas une spécialiste en sciences humaines, psychologie et encore moins en psychanalyse pour lesquelles les théories me laissent souvent interrogative, je ne peux pas dire que le texte m'ait profondément parlé.

Les textes très poussés sur la psychanalyse étaient souvent trop conceptuels (mais surement très adaptés pour les férus de psychanalyse).



Par contre il faut bien reconnaitre que tout n'est pas mauvais, et au contraire, cela apporte un éclairage sur bien des sujets, des points de culture et ouvre au débat.

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De l'interpellation : Sujet, langue, idéologie

Que nul n'entre ici s'il n'est (un peu) linguiste : l'ouvrage de Jean-Jacques Lecercle foisonne de références et fait constamment appel à l'abondant vocabulaire de la discipline. Il semble être, avec pour centre de sa réflexion le thème de l'interpellation althussérienne, une synthèse érudite de l'ensemble de ses travaux.





Jean-Jacques Lecercle éclaire, étire, plie, ajoute longuement à la thèse althussérienne, thèse marxiste où l'instance qui interpelle se nomme « idéologie » et où l'individu est constitué en un sujet par l'appel auquel il se conforme nécessairement. Dans son texte, Jean-Jacques Lecercle s'efforce d'examiner les différentes formes de l'interpellation (l'image, l'injure, le mot d'ordre, la rumeur) ; d'ajouter la langue aux étapes althussériennes ; de dialectiser en développant une théorie matérialiste et moins déterministe de contre-interpellation ; d'intégrer à sa recherche tout ce qui aura marqué la pensée moderne (Deleuze, Derrida, Foucault, Barthes, Lacan, Kristeva, Lévi-Strauss, Bourdieu, Badiou, Butler, etc.). Il critique aussi la linguistique (Saussure et Mufwene un peu, Chomsky beaucoup) pour défendre Sève, Harvey ou bien Tran Duc Thao.





L'individu pour Jean-Jacques Lecercle devient sujet, ou plus exactement se reconnait comme sujet assujetti qu'il est toujours-déjà par la structure et les rapports sociaux, en étant interpelé par l'idéologie. L'idéologie est pour l'auteur un système de représentation qui s'impose avant tout comme structure sans passer par la conscience : les hommes vivent leur idéologie comme leur monde même. L'idéologie est donc une force englobante qui recrute, transforme les individus en sujets, leur assigne une place. Cette conception sort naturellement les individus d'un certain individualisme pour les considérer dans la collectivité toute entière où ils ne sont pas centre mais effets.





L'individu est pour Jean-Jacques Lecercle tout à la fois libre et assujetti. La langue est le vecteur privilégié de la subjectivation par interpellation. Il y a interpellation de l'individu par la langue mais aussi interpellation de la langue par l'individu qui exploite les potentialités du dicible à des fins expressives. L'interpellation suscite en effet la contre-interpellation. L'assujettissement du locuteur interpelé à sa place par la langue n'est jamais total, ni définitif car les contraintes du système langagier sont capacitantes : l'interpelé par la langue en tant que son locuteur devient un sujet d'énonciation capable à son tour de contre-interpeler la langue. le langage oblige donc à tenir ensemble, dialectique du social et de l'individuel, deux aspects : la soumission aux règles du système et la possibilité d'expression propre grâce mais aussi contre le système. Du côté de la linguistique par conséquent, il faut également passer à une dialectique qui fasse justice à l'universel, à la collectivité du système et à la permanence ; mais aussi au particulier, à l'idiolecte et au changement. le système de la langue n'existe pas en dehors des individus qui se l'approprient et le façonnent aux grès de leurs besoins expressifs mais l'idiolecte individuel est également social, son appropriation se fait toujours par le biais de la communauté des locuteurs.





La langue standard pour Jean-Jacques Lecercle n'existe pas mais elle insiste. La langue n'est rien d'autre qu'un ensemble de pratiques objectivées et sédimentées. La distance prise par rapport à elle et le jeu introduit sont pour l'auteur la marque de la multiplicité des contres-interpellations langagières. Les interpellations multiples ont lieu à un moment donné, dans un état donné du rapport de force entre les différents dialectes. Il faudra donc, dans ce contexte, plutôt parler de conjoncture et de formation linguistique comme on parle de formation sociale. L'adaptation est ce que l'auteur nome le style. le style est une inscription dialectique du système général de la singularité expressive, le produit de l'interpellation et de la contre-interpellation. Il fait d'ailleurs l'objet de plusieurs passionnants chapitres du livre consacrés à la littérature et à l'interpellation qu'il serait sans doute trop long d'évoquer ici.





L'ouvrage, comme on le voit, ne se lira pas sans effort bien qu'étayé par une multitude de brillants exemples empruntés à la littérature, au cinéma, à l'histoire ou à la vie courante (il conjecture quelques prérequis). Il s'adressera aux lecteurs que les choses de l'intelligence intéressent vivement (il ponctue d'ardus récapitulatifs ses principales thèses).



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De l'interpellation : Sujet, langue, idéologie

Injure, mot d’ordre, rumeur... Jean-Jacques Lecercle développe une vaste théorie de l'interpellation et de la contre-interpellation, actes de souveraineté comme de soumission.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Psychanalyse et subversion des normes

Je remercie babelio et les presses univesitaires de Vincennes pour l'envoi de ce livre.



Le sujet m'intéressait beaucoup mais je l'ai trouvé parfois peu accessible à des "non initiés". Je suis assez sceptique de certaines theories abordées dans ce mivre mais je dois dire que je suis curieuse de creuser un peu sur les sujets abordés.



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Système et style : Une linguistique alternative

Livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique.

Le titre était plein de promesses : une linguistique alternative. J'avais donc beaucoup d'attentes.

L'écriture est exigeante, il faut se consacrer pleinement à la lecture de l'ouvrage. Néanmoins l'approche est très intéressante, elle ouvre des perspectives de réflexion différentes et nous amène à sortir de notre zone de confort.

Probablement pas un livre grand public.
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Lénine et l'arme du langage

J-J. Lecercle analyse les écrits de Lénine au prisme de sa pratique et de sa conception du langage. Il montre combien le leader révolutionnaire a manié le langage comme une arme politique.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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