L’esprit vagabond, seule, à la nuit tombée, elle parcourt sa maison dévastée. Les visites des chineurs et les ventes de meubles ont laissé des traces. On dirait le passage d’une tornade. Elle se souvient du magicien d’Oz et des histoires de sa grand-mère.
— Personne ne comprend un cyclone. Il va emporter le toit d’une maison, la vider de tout son intérieur, de tout son mobilier… et laisser une table, ou une chaise, qui va rester là, toute droite, toute fière. Il va aspirer une vache ou une brebis et oublier la chèvre juste à côté, disait Adèle.