paysages dépouillés de l'homme
habités de regards
douce la pente
et l'herbe qui frissonne
caresses sur la peau du vent
marais mouillères grises
mouillures à nos âmes prégnantes
matières vives
soleil froid des dunes
oyats toison sur la peau
lisse aussi au-dedans
derrière l'horizon, le vide
d'où surgit le jour
(" Le paysage immobile ")