Chez les pessimistes radicaux, il y a cette conviction que la vie est mauvaise et qu’il est inutile de s’en émouvoir ; mais, parfois, les pessimistes n’en peuvent plus, c’est-à-dire que le pessimisme les pousse à ne plus croire au pessimisme, le pessimisme, c’est un scepticisme qui a tourné, et les pessimistes haïssant les croyances jusqu’à la seule qui les concerne, se maudissant avec le reste, ils flanchent, ils sombrent : ils s’abandonnent à l’optimisme.