[Indochine, 14 juillet 1949]
Les militaires se couvrent de bananes et de citations. Comme les augures, ils ne peuvent plus se regarder sans rire. Chacun trimballe sur sa poitrine une ferblanterie qui n’est plus qu’un témoignage d’une désolante vanité. On ment à tous les échelons pour en arriver là. […] Derrière cette façade artificielle, qu’y a-t-il de valeurs réelles ? Peu de choses. Mais on ne vit pas impunément dans le mensonge.