Peintre de "grands ciels", ceux dont il avait la passion étant enfant, et peintre d'atmosphère, Nicolas de Staël, qui croyait en une histoire de la peinture, appartient bien à cette grande tradition de paysagistes hollandais qui tendent, note Marcel Brion, "à une dématérialisation de la forme, à un affranchissement de tout ce qui est grave et pesant, à une transmutation de la substance en pure énergie, en claire spiritualité."
Un peu de bleu, beaucoup de blanc, Jean Louis Andral, (p. 61)