Bientôt l’hiver
Bientôt l’hiver
fastes et douleurs
Se pressent aux frontières
le temps s’enterre
la rivière
perd son chant
se désœuvre
mélopée souterraine
des eaux désenchantées
ondoiement de l’oubli
dans la vallée des herbes
et quelques voix indémêlées
issues
de cet inextricable
d’où surgit soudain
la mémoire du perdu