Citations de Jean-Louis Deshaies (19)
Nous pensons qu'un management bientraitant des équipes mobilise chez elles une attention et une énergie positive qu'elles peuvent ensuite mettre au service de l'usager, ce qui va dans le sens d'une meilleure prise en charge. En effet, au même titre que l'on nous fait confiance et que l'on reconnaît nos compétences, ne sommes-nous pas plus à même de soutenir les compétences des usagers ?
Il y a deux sortes de chefs d'orchestre, ceux qui ont la partition dans la tête et ceux qui ont la tête dans la partition. ( Arturo Toscanini)
Il est impératif que les employeurs et dirigeants prennent toutes leurs responsabilités en agissant à plusieurs niveaux, notamment en développant une stratégie et en pratiquant un management valorisant les personnes qui s'engagent et sanctionnant celles qui refusent de s'inscrire dans une production collective, garante de la qualité du service rendu à l'usager, respectueuse de son intégrité et de sa dignité. Il est donc primordial de mieux appréhender ce que doit être, justement, la place de l'usager.
Ce n'est pas parce que c'est difficile que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que c'est difficile. (Sénèque)
La responsabilité individuelle relève autant du champ professionnel que du champ éthique. Lorsqu'on dénonce des situations inadmissibles, il ne s'agit pas de délation, mais bien d'une obligation contractuelle et déontologique imposant une application sans faille des droits et des devoirs des professionnels et des usagers...pour un respect absolu de la dignité humaine à tous les niveaux.
Un professionnel écouté et entendu ne sera-t-il pas plus à même d'écouter à son tour l'usager (ainsi que ses collègues) ? Un professionnel se sentant acteur dans le projet d'établissement n'aura-t-il pas tendance à davantage considérer l'enfant pris dans sa singularité comme un partenaire actif, sujet de soin et non objet de soin ?
Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir. (proverbe chinois)
Nul acteur ne peut détenir à lui seul la responsabilité des dysfonctionnements au sein d'une organisation.
Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse. (proverbe arabe)
C'est cette passion qui nous fait tenir le coup dans ce monde dur, violent, hostile, fou... C'est cette passions que nous nous devons d'entretenir. C'est cette passion qui nous permet de réaliser une certaine utopie : croire que rien n'est jamais perdu, que tout et tous peuvent aller mieux, s'en sortir, être sauvés. Sans passion nous n'irions plus qu'au boulot faire nos heures en attendant la paye et la retraite. Nous serions perdus, nous serions malades à notre tour. Cette passions doit être le carburant qui nous anime, elle doit nous permettre de chaque jour remettre le métier sur l'ouvrage, de faire vivre cette institution dans un cadre relationnel agréable, dans la convivialité et dans la certitude de réaliser une œuvre juste.
Chacun d'entre nous a un regard ou une absence de regard sur telle ou telle partie du public accueilli et c'est de la multiplicité des échanges que naîtra la complémentarité.
La formation, si elle est bien conçue, bien intégrée et bien réalisée permet d'avoir un savoir faire. Pour autant, elle ne dispense pas du savoir-être. En fait, l'idéal mais cela existe-t-il ? est de pouvoir conjuguer les deux savoirs.
On peut inventer seul, on n'innove qu'à plusieurs. (Hervé Sérieyx)
Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que quand on ne les a pas tentées. (André Gide)
Il n'y aura donc pas de méthode, s'il n'y a d'abord une idée. (Baruch Spinoza)
Le management est le plus vieux des métiers et la plus récente des professions. (Abbott Lawrence Lowell)
La recherche permanente de ne pas vouloir faire à l'autre ce qu'on voudrait pas qu'on nous fasse.
Notre seule chance pour qu'ils aient une chance, c'est de porter un regard différent, de déplacer notre focale, notre visée pour qu'apparaisse l'essence même de l'être humain : le désir de reconnaissance qui justifie l'existence, ce besoin irrépressible de compter, d'être aimé.
Justement, ça ne va pas de soi, rien n'est définitivement figé, inscrit de manière indélébile. Parce que nous travaillons auprès de ce qui est le plus exclu, le plus sale, le plus immonde, le plus condamnable, nous nous devons encore plus qu'ailleurs de percevoir le caché, le dissimilé, l'enfoui.