La longévité d'Eastwood et son souci constant de repousser le moment souvent annoncé de raccrocher les gants et d'en finir avec sa carrière d'acteur ont fait du vieillissement de son corps un thème cinématographique inédit. [...] Un vieillard est-il encore un homme, un vrai ? C'est la question que ne cesse d'explorer Eastwood dans les films de la maturité, où il utilise son corps pour montrer, et simultanément pour narguer, le passage du temps. (p. 62)