Jean-Louis Jouanneaud

Rififi sous la tente de jean-louis Jouanneaud au édition le verger des hespérides





J’ai reçu ce livres suite à la masse critique de mai. Je m’attendais plutôt à un album qu’à un roman jeunesse, d’où mon étonnement quand j’ai reçu un livre épais.



La couverture peut-être attrayante, elle est pétillante. Mais l’épaisseur du livre peu à mon avis en décourager plus d’un. Ce roman s’adresse aux 9-12 ans, il me semble.

Mais du coup je me propose des questions sur la cible. Je ne suis pas sur que l’histoire attire vraiment ce public, et un public plus jeune peu lecteur pourra vite être lassé de ce livre.



On voyage bien sûr! Vu qu’on se retrouve au camping. C’est un chien qui raconte l’histoire et les animaux parlent dans cette histoire. Ils mènent même l’enquête afin de retrouver un ours!





Le style d’écriture est bien adapté aux enfants. Mais l’histoire se traine un peu, on sent arriver le résultat final. Le texte est allégé par des dessins.



Personnellement je n’ai pas été hyper emballée par ce livre mais les jeunes le seront peut-être plus.

La couverture réalisée par Jérémy Masson m’a beaucoup plu et j’ai trouvé le résumé plutôt intéressant. Seulement, 95 pages, c’est court ! Tellement que tout est quasiment révélé sur la quatrième de couverture, du coup, il ne reste plus beaucoup de place pour le mystère et c’est bien dommage.



On découvre vaguement la tribu Parisi qui s’organise pour faire fuir les sangliers qui dévastent leurs terres. Très vite, l’histoire se tourne vers le jeune Ewen âgé d’une douzaine d’années. Lors de cette traque nocturne, il se blesse et les chasseurs de son clan ne s’en rendent pas compte ; ainsi, il est abandonné par mégarde. Il passe la nuit dans la forêt et son chien, venu d’on ne sait où, le retrouve. Deux hommes issus de la peuplade ennemie le trouve et le font prisonnier.



La première moitié m’a laissée totalement indifférente : je ne me suis attachée à aucun personnage, j’ai trouvé Ewen plutôt fade et même l’affection qu’il éprouve pour son chien semble superficielle.

La seconde moitié devient plus intéressante parce que j’ai bien aimé la relation que le héros développe avec le père d’Enola. Sans compter la fin qui devient bien plus intéressante et ce, malgré le fait qu’elle soit prévisible.



Dans l’ensemble, c’est une histoire qui s’est laissée lire, sans plus. Un mieux dans le dernier tiers, heureusement que le roman est court, on y arrive donc rapidement.
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