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Citation de collectifpolar


J’étais certain de ne l’avoir jamais vue auparavant mais quelque chose, dans son sourire, ses yeux, me parlait de quelqu’un qu’il me semblait avoir connu… Je n’ai pas demandé par quel biais elle m’avait « déniché ». Question inutile : les flics comme les assassins laissent toujours des traces derrière eux… Elle fit les derniers pas qui nous séparaient la main tendue vers moi. Il me restait un reliquat de convenance à son service : j’ai serré la main fraîche et fine qu’elle me tendait. Elle avait la poigne tonique, le regard franc, un joli minois et tout ce qui fait d’une gosse de vingt ans une superbe femme fleur. Elle secoua longuement et douloureusement ma main arthritique. Les tueurs de la mafia new yorkaise ne pratiquaient pas autrement, serrant la main droite de leurs victimes pour les empêcher de saisir une arme pendant que leur main gauche les truffait de plombs. Une technique brevetée « Albert Anastasia ». Mais il ne se passa rien de tel. Je ne reçus pas de plomb dans le bide mais comme un coup de poing sur la tête lorsqu’elle se présenta :
– Béatrice Héricon !
« Héricon !», le genre de blaze qui prête à la moquerie mais qu’on n’oublie pas.
Ma mémoire détricota les années
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