Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Lô , le 27/03/1912
Mort(e) le : 29/12/1983
Né(e) à : Saint-Lô , le 27/03/1912
Mort(e) le : 29/12/1983
Biographie :
Jean-Louis Vaneille, de son vrai nom Jean Barbaroux, est un spécialiste de littérature normande.
Né à Saint-Lô, où son père fut directeur du "Messager de la Manche", il est un poète, auteur de "Grandes Odes", un critique d’art et, surtout, un historien de la Basse-Normandie.
Il fut surtout connu pour ses anthologies régionales sur les poètes, les conteurs, les prosateurs, les patoisants et les "vieux maîtres de la littérature" de la Basse-Normandie.
Il a aussi écrit de nombreux ouvrages excellemment documentés sur les manoirs, les châteaux et les églises de la Manche.
Il co-fonda, avec Eleonor Daubree et Léonie Planson, la revue littéraire "Scripta" dont il fut le directeur, avant de devenir celui de "La Revue Normande".
Il a collaboré à Ouest-France et à La Presse de la Manche. Il a assuré pendant vingt ans le secrétariat du prix littéraire du Cotentin.
+ Voir plusJean-Louis Vaneille, de son vrai nom Jean Barbaroux, est un spécialiste de littérature normande.
Né à Saint-Lô, où son père fut directeur du "Messager de la Manche", il est un poète, auteur de "Grandes Odes", un critique d’art et, surtout, un historien de la Basse-Normandie.
Il fut surtout connu pour ses anthologies régionales sur les poètes, les conteurs, les prosateurs, les patoisants et les "vieux maîtres de la littérature" de la Basse-Normandie.
Il a aussi écrit de nombreux ouvrages excellemment documentés sur les manoirs, les châteaux et les églises de la Manche.
Il co-fonda, avec Eleonor Daubree et Léonie Planson, la revue littéraire "Scripta" dont il fut le directeur, avant de devenir celui de "La Revue Normande".
Il a collaboré à Ouest-France et à La Presse de la Manche. Il a assuré pendant vingt ans le secrétariat du prix littéraire du Cotentin.
Source : Wikimanche
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Citations et extraits (5)
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"Ptêt' ben qu'oui, ptêt' ben que non" dit le rustre de chez moi.
"N'admettre aucune chose en ma créance que je ne la reconnusse évidemment être telle" dit notre philosophe national.
N'est-ce pas, en ces deux formules si différentes, la même doctrine du doute méthodique, du bon sens, de l'examen personnel et de la prudence dans le jugement ? ...
"N'admettre aucune chose en ma créance que je ne la reconnusse évidemment être telle" dit notre philosophe national.
N'est-ce pas, en ces deux formules si différentes, la même doctrine du doute méthodique, du bon sens, de l'examen personnel et de la prudence dans le jugement ? ...
Pour oser s'aventurer, en pleine tempête, au travers d'un pareil archipel de brisants et de rocs échevelés, il fallait être de la race de ces rudes marins normands dont Victor Hugo a dit qu'ils sont nés "avec une carte du fond de la Manche sous la voute du crâne" ...
La plainte. Le hoquet. Le sanglot. Le délire. L'agonie.
La mort, une mort de pauvre cloche normande qui ne voulait pas survivre à son sonneur ...
La mort, une mort de pauvre cloche normande qui ne voulait pas survivre à son sonneur ...
Il n'est pas loin, en effet, le vieux château féodal de la Rivière, hanté désormais des corneilles et des chouettes du voisinage et de temps à autres par cette fée protectrice à l'évocation de laquelle s'est plu l'esprit populaire du Marais ...
Personne n'ignore que les gars de la Hague et, en particulier ceux de la côte, ont le gosier solide et bien percé.
Arrosé largement, la voix n'en sort que mieux.
Et quelle voix !
Ils n'en craignent pas pour chanter la Belle Angélique ; et pour peu que le vent porte et qu'ils en aient seulement un ris dans la voile, ils vous font ronfler les vêpres qui s'entendent facilement d'une lieue tout comme si l'on était dans l'église ...
Arrosé largement, la voix n'en sort que mieux.
Et quelle voix !
Ils n'en craignent pas pour chanter la Belle Angélique ; et pour peu que le vent porte et qu'ils en aient seulement un ris dans la voile, ils vous font ronfler les vêpres qui s'entendent facilement d'une lieue tout comme si l'on était dans l'église ...
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