Hollywood avait créé le Terminator. Le Cantal avait créé Albert. Comme sa main, il était le produit d’une sélection génétique rigoureuse qui avait éliminé de l’arbre les pousses trop faibles ou non adaptées au rude climat et à la société non moins rude de ses montagnes natales. À ce pool génétique exceptionnel, fait pour mater les taureaux salers – même les plus rétifs – et marquer des essais dans les matchs de rugby les plus préhistoriques du monde, il fallait encore ajouter un élevage rigoureux et une alimentation qu’à défaut de mot plus juste on pourrait qualifier de « riche »