Le Salon entre les Mondes 2022
Imaginons qu’un simple brin d’herbe nous soit un arbre…Et ce champ-là, où nous nous trouvons…un continent.
Voici le monde des Sinks.
"Les meilleurs mensonges, avait-elle appris très jeune, étaient ceux mitonnés avec de bon morceaux de vérité [...]."
"[...] le mal le plus profond, ne se trouve pas au dehors, mais dans le coeur des hommes."
L'univers nous a donné une leçon d'humilité, nous a remis à notre place. (...)
Nous ne sommes que des locataires, des passagers que d'autres remplaceront. C'est à nous de nous adapter, et non au monde de se plier à notre bon vouloir ...
Nous nous adapterons, nous évoluerons, nous survivrons ... toutefois pas à n'importe quel prix, pas en sacrifiant notre âme.
Une nouvelle chance, un nouveau départ, une nouvelle humanité ...
"Après tout, c'était peut-être mieux ainsi, il est des choses, des expériences, trop traumatisantes pour que le cerveau en gade une perception claire, car elles nous détruiraient."
Un premier pas...
- Mon grand-père, y faisait des babouches...
Un deuxième...
- Et mon grand-père, y disait toujours...
Le troisième, guère plus assuré. Il tendit les mains.
- ... "Les babouches, c'est comme les gens, dans ta vie, t'en auras plein : des bonnes, des mauvaises, des belles, des laides, des trop raides, des trop molles, des trop petites, des trop grandes, des qui donnent des ampoules, des plus ou moins confortables. Et si t'as de la chance, tu trouveras celles qu'Allah a faites pour toi... (...) Alors enfile tes babouches, mets-les l'une devant l'autre, et tu verras bien où elles te mèneront.
Quand tu as une formule, une recette, un protocole, enfin n’importe quoi que tu as mis au point ou que tu as découvert, et qui est en train de te rapporter une fortune, tu n’as pas forcément envie de la partager avec tout le monde. Ça a un nom, ça s’appelle le capitalisme et je suis désolé de te le dire, mais c’est précisément le système économique dans lequel nous vivons.
Au voyageur averti…Cherche à l’endroit ou s’échangent les premiers baisers.
- Tu les reverras. Un jour tu les reverras...
À cela, il m'avait répondu, avec un calme terrifiant :
-Là où on les envoie, personne ne revient.
Je ne savais pas ce qu'il voulait dire alors, car aucun d'entre nous n'imaginait, à ce moment, la capacité de l'humain à devenir inhumain et à faire de la mort une industrie bien réglée...
Un journaliste, c’est pire qu’un chat. Même quand ça sent venir l’embrouille à cent kilomètres, ça peut pas s’empêcher de gratter.