Saison dorée
extrait 5/7
Les obliques rayons du soir se réfractent, se brisent.
Les Sébastien du songe se nimbent de flèches d’or.
Bienheureuse, suppliciée des rires et des lèvres,
Adorée et broyée,
En nous toute une race chante
Sur l’échelle des fumées qui monte des bûchers
Où les poètes s’envolaient, pleurés par de saintes femmes,
Chantés par les guitares flamenco.
Car le verbe est synonyme de la chair
et voici que la chair est triste.
Et quelqu’un crie.
…