L'hiver est arrivé, les sommets se sont à nouveau blanchis, les glaciers sales de l'été ont retrouvé leur virginité le torrent s'est apaisé, puis s'est tu, figé par le froid, étouffé par l'épaisseur de la neige. Partout le silence, entrecoupé seulement par le grondement des avalanches et le rugissement des tempêtes. Un silence si profond que l'on distingue le battement de son propre cœur.