Je crains que beaucoup aujourd'hui ne soient déformés dans leur comportement religieux par l'habitude du « self-service » et les commodités de la « supérette » ou des centres commerciaux. Surtout à Paris où les églises sont nombreuses. Je m'explique : les grandes surfaces offrent les horaires d'ouverture les plus larges, présentent les articles les plus demandés et s'adaptent aux goûts du plus grand nombre. Et cela pour satisfaire, conquérir et conserver leur « pratique » (ce qui signifie « clientèle », consultez votre dictionnaire). De la même façon, d'aucuns s'attendraient à trouver à tout moment dans les églises les articles de consommation religieuse adaptés à la demande de tout un chacun, conformes aux désirs des « pratiquants ». Eh bien, mes amis, cette comparaison est fausse. Les « pratiquants » ne sont pas une « pratique », ni la messe une « prestation » modifiable au gré des indications du « marketing ».