La rue, c'est dur. Il faut aussi subir les passants, affronter les injures, les insultes, les regards méprisants. On est souvent considéré comme des moins-que-rien, comme m'a dit un jour un monsieur.
(…)À une dame qui passait devant, j’ai demandé gentiment une pièce pour manger, elle m’a regardé et a rétorqué :
« Tu salis le trottoir, j’habite ici et n’aime pas les pauvres ».
Moi, je lui ai alors répondu : « Vous êtes une snob à l’abri de rien, vous ne savez pas ce qui peut vous arriver demain . »