N'étant pas enseignante dans le primaire ou secondaire (mais dans le privé avec des adultes, donc quand même en relation avec le thème de l'enseignement), et peu au fait de ce qui se passe au sein même de l'éducation, mes enfants y faisant tout juste leurs premiers pas, je me bornerai ici à relater ce que j'ai compris des propos de l'auteur et à quelques remarques sur ma lecture, mais aucun jugement personnel sur ce sujet complexe. (mais vos propres expériences sont bienvenues!)
Pour quelqu'un comme moi, non-spécialiste, je ne dirais pas que le texte est ardu car ce n'est pas vrai, au contraire, mais plutôt que je ne sais qu'en penser. Le thème m'intéressait, mais je le pensais plus ouvert sur l'éducation plus alternative, telle que celle de Montessori, par exemple, finalement à peine abordée ici.
M Blanquer (pourquoi ai-je envie de dire "monsieur?"), qui a fait partie du ministère de l'éducation dans le cabinet de Gilles de Robien, nous explique ici les changements qu'il a effectués ou voulu effectuer au coeur de l'éducation. Il revendique une éducation plus adaptée en particulier aux enfants en difficultés scolaire, plus d'expérimentation, plus de liberté aussi pour les enseignants mais en gardant un cadre strict dans lequel ils puissent être des "chercheurs". Il met en avant ce qui marche, ce qui marche moins bien, du primaire à l'université.
Bien construit, ce livre est clair, instructif, entrecoupé de textes d'une expérience plus personnelle en Guyane Française par exemple. Ces critiques ne sont pas virulentes, mais se veulent constructives, et il émet parfois des regrets sur ce qui semble une sclérose de l'institut éducationnel qui refuse tout grand changement.
Bien que je pense que ce livre est en partie un bon moyen promotionnel pour l'auteur, une petite campagne pour quelqu'un qui ne se revendique d'aucun parti, l'éducation étant au-delà de ce clivage, l'auteur tient des propos auxquels je suis plutôt favorable. Ceci dit, je n'en connais pas les tenants plus spécifiques ni les réalités de l'enseignement. Jean-Michel Blanquer se montre néanmoins empathique envers les élèves en difficulté mais aussi les enseignants coincés entre ce qu'on leur impose, d'en haut, des parents, et ce qu'ils estiment plus juste et adaptés pour leurs élèves.
Je le conseille aux enseignants comme source de réflexion, qu'ils soient ou non d'accord avec ces propos. La lecture m'a été enrichissante, en tout cas, mais finalement, cet essai reste dans un certain vague...
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Tout d'abord merci à Babelio et les éditions Odile Jacob de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de Masse Critique. J'avoue sincèrement que je ne l'aurai pas acheté spontanément. L'auteur nous présente un point de vue trés intéressant de ce que pourrait être l'éducation. Il échelonne les différentes périodes du parcours scolaire s'étalant de la maternelle jusqu'à l'université. Entre ces périodes sont glissées les expériences passionnantes de l'auteur sur le terrain lors des différents postes qu'il a occupés. Il y est aussi question de la place de la famille et de son lien à l'école. En partant des méthodes traditionnelles, des évolutions bonnes ou mauvaises, des erreurs dont il faut tirer enseignement, Jean-Michel Blanquer propose d'y mêler les expériences qui ont fait leur preuve tout en y associant des concepts modernes.
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre qui est "une éducation" à lui tout seul. Que vous soyez professionnel de l'Education, parents d'élèves ou tout simplement curieux, n'hésitez pas à le lire.
Toutefois, il y a un point que je regrette : le sous-titre de la couverture est "Pour que chacun puisse réussir". Pourtant la lecture de ce livre ne me parait pas, hélas, destinée à tous. De par son vocabulaire technique familier à l'auteur, de par la conception de certaines phrases et la description de méthode. L'auteur ne pourrait-il pas transmettre ses idées, qui le méritent grandement, dans un style plus abordable afin de ne pas en écarter certains lecteurs. Une version plus décryptée ouvrirait des horizons. Surtout quand on voit comment JM Blanquer s'intéresse à l'humain, à l'égalité et aux chances de tous. Ce serait vraiment dommage de passer à côté.
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Un livre très structuré en 6 chapitres :
l'école maternelle
l'école élémentaire
le collège
le lycée
la carrière des professeurs
l'organisation du système éducatif
Dans chaque chapitre, la même construction :
Ce que nous enseigne l'expérience, avec quelques références historiques
Ce que nous enseigne la comparaison internationale, avec des références à la Finlande, Singapour, les USA, l'Allemagne pour l'essentiel
Ce que nous enseigne la science, où les progrès des sciences cognitives sont mis en avant
Ce qu'il faut faire. Cette section est à chaque fois subdivisée entre un « scénario fondametal » puis un « scénario optimal ».
Enfin, en guise de conclusion de chaque chapitre, LES MESURES CLES.
→ un livre à lire si vous ne voulez pas vous contenter de lire ce qu'on peut dire de lui.
J'y ai lu des constats clairs, et des projets logiques. Je suis très inquiète de ne voir figurer nulle part le sort des enseignants spécialisés dont les effectifs ont déjà fortement diminué alors qu'ils étaient déjà en nombre largement insuffisant. Le professeur reste un super-héros polyvalent pour gérer l'hétérogénéité de sa classe. C'est selon moi pourtant le premier levier à activer à l'école primaire.
J'ai apprécié la priorité donnée au langage et à l'école maternelle, mais il ne faut pas se contenter de constat. Il faut agir.
Je reste dubitative sur les leviers d'évaluation des établissements, mais pour quoi pas.
L'autonomie des établissement est une perspective à la fois stimulante et inquiétante.
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Tiens tiens, un nouveau Morin que j'aurais raté en 2020... Avec euh... Non? Pas possible? Mon boss, JMB?
Bon en réalité il ne s'agit que d'un condensé d'entretien autour de la vision de l'éducation partagée (ou pas) par deux hommes que sont Edgar Morin, philosophe partageant ma vision de l'éducation et JM. Blanquer qui ne va pas vraiment dans ce sens, bien au contraire...
Je me suis donc dit naïvement que l'affrontement serait très intéressant. Qu'est ce que l'éducation? Quels professeurs pour demain? Quelle place pour la sociologie, les sciences cognitives? Quelle est la place de la politique dans l'école?
Allez on enfile les gants de boxe et on... Ah bah non, en fait il ne s'agit pas d'un dialogue. Chacun répond dans son coin avec M. Blanquer qui approuve de temps en temps les propos de M. Morin, qui lui, ne répond pas du tout à M. Blanquer.
Bref pour le duel on repassera... De belles phrases, des idées, un monde parfait mais rien de concret.
Autant retourner dans les livres de Morin, on perdra moins notre argent. AU SUIVANT!
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Tout d'abord, je tiens à remercier Masse critique et les éditions Odile Jacob de m'avoir permis de lire ce livre.
L'auteur, Jean-Michel Blanquer, nous adresse un véritable plaidoyer pour une école de la réussite. "L'école de la vie", qui porte bien son nom, nous montre qu'il est possible de mettre en place de nouvelles techniques d'apprentissage, basées sur des études éprouvées, qui permettront de faire de l'école de demain un véritable tremplin pour la vie.
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La citation de Montaigne "Traiter de la façon d’élever et d’éduquer les enfants semble être la chose la plus importante et la plus difficile de toute la science humaine" est mise en exergue dans l'ouvrage de Jean-Michel Blanquer qui propose au lecteur une réflexion intéressante sur le système éducatif.
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