Avec la "la Piste des Sioux", Gir s'essaie à un nouveau style. Le tracé au pinceau se fait plus nerveux, les décors sont largement simplifiés. Le dessin gagne en vigueur, il colle à l'action rapide et très violente. Ce style enlevé, proche du croquis, n'est pas sans rappeler une conception américaine de la B.D. Giraud n'a peut-être jamais été aussi synthétique. Par sa désinvolture maîtrisée. "la Piste" reste un album d'exception dans une série placée sous le signe du travail "léché".