Ce qui est surprenant, en fait, c'est l'étonnement suscité par le fait qu'on parle de risques, d'inconvénients, voire de danger à propos d'un traitement, fût-il la diététique : médecins et patients le savent, tout traitement peut avoir des effets indésirables. Les régimes n'en sont pas exempts, il est bon de le dire.
Le devoir de vérité fait du bien, il éclaire : la vérité rend libre.
D'ailleurs, si un cancérologue annonçait à son patient qu'un traitement long et difficile était voué à l'échec, à une récidive ou à une aggravation au bout de dix ans dans 95% des cas, quel patient ne l'interrogerait pas sur l'opportunité de choisir ce traitement ?
Et si les régimes étaient un médicament, certains ne seraient pas autorisés à être mis sur le marché par les autorités sanitaires.