Citation de Lilou08
Golfe de Saint-Tropez, l e 25 juillet 2011,
La sonnerie du téléphone m’a arraché au sommeil. L’espace de quelques secondes, je me suis demandé si j’étais toujours dans mon rêve ou si j’avais repris pied dans la réalité. Mon cerveau est embrumé et la migraine fait battre mes tempes. Cette sonnerie stridente, insistante, est insupportable. J’ai renoncé à ouvrir les yeux et ma main tâtonne pour trouver l’appareil. Ma bouche est pâteuse. Mon cauchemar est toujours présent, aussi net, aussi lisible que quelques instants auparavant. Il me poursuit chaque nuit, depuis plusieurs mois. Je sors précipitamment d’une pièce, je cours dans un long couloir au bout duquel une porte s’ouvre sur le vide. Je suis au bord d’une falaise à pic, et en bas, je vois les rochers sur lesquels je vais me fracasser. J’aperçois la voiture ou, du moins ce qu’il en reste. Et le bras de mon père qui dépasse de la portière avant.
La sonnerie du téléphone m’a arraché au sommeil. L’espace de quelques secondes, je me suis demandé si j’étais toujours dans mon rêve ou si j’avais repris pied dans la réalité. Mon cerveau est embrumé et la migraine fait battre mes tempes. Cette sonnerie stridente, insistante, est insupportable. J’ai renoncé à ouvrir les yeux et ma main tâtonne pour trouver l’appareil. Ma bouche est pâteuse. Mon cauchemar est toujours présent, aussi net, aussi lisible que quelques instants auparavant. Il me poursuit chaque nuit, depuis plusieurs mois. Je sors précipitamment d’une pièce, je cours dans un long couloir au bout duquel une porte s’ouvre sur le vide. Je suis au bord d’une falaise à pic, et en bas, je vois les rochers sur lesquels je vais me fracasser. J’aperçois la voiture ou, du moins ce qu’il en reste. Et le bras de mon père qui dépasse de la portière avant.