Le baraquement accueillait surtout des politiques. Au-delà de nos divergences, nous étions soudés par la détestation du nazi. Hélas, nous n’avions pu mettre de côté les divisions. Droite et gauche ne s’accordaient pas sur l’avenir de la Pologne, puisqu’on était convaincus que les portes du camp finiraient par s’ouvrir. Les uns regardaient à l’ouest, les autres à l’est, et tous, on dévorait des yeux la gamelle du voisin …