Quatre années d’étude et d’observation, de la place d’appel au châlit, en passant par la Station Z, le crématorium et les Kommandos, sont assez pour conclure que peu d’espèces partagent la boulimie des fanatiques hitlériens pour la mort. C’est en cela qu’ils ressemblent aux mouches bleues. Les deux espèces cèdent à la même frénésie pour le sang et la chair fétide. Je n’en démords pas, le diptère se frictionnant les pattes sur nos cadavres décrit le mieux le genre SS. Et, chaque jour, mon opinion se renforce. Nous sommes irrévocablement ses bêtes, ses esclaves, sa charogne.