Les oliveuses , chaudement vêtus de velours ou de lainages , casquettes ou fichus sur la tête pour ne pas se blesser aux rameaux , portent d'arbre en arbre leur échelle et leur panier d'osier où s'entassent les olives cueillies. Un austère silence règne , le travail accaparant toute leur attention ; rarement l'olivette résonne de chants et de rires , les hommes semblant rendre un véritable culte à l'arbre sacré.
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Dans son mas dissimulé au milieu des olivettes , près de Saint- Remy , Marie Mauron apprécie , mieux que quiconque , la saison merveilleuse de l'olive et de l'huile , le chatoiement argenté des olives.
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