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2/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Troyes , le 18/10/1534
Mort(e) à : paris , le 14/09/1602
Biographie :

Jean Passerat est un poète et humaniste français.

Il étudia le droit à Bourges avec Jacques Cujas et Alphonse Delbene. Professeur au collège du Plessis, il devint ensuite, en 1572, titulaire d'une chaire d'éloquence au collège des Lecteurs royaux.

Proche du roi Henri III, il composa pour lui "les Plaintes de Cléophon sur la mort de Danaïs", en l'honneur des trois mignons (Jacques de Caylus, Louis de Maugiron baron d'Ampus et Paul Stuard de Caussade de Saint-Maigrin), tués lors d'un duel en 1578. Il participa également à la satire "Ménippée contre le roi d'Espagne" qui soutint la Ligue (il est l'auteur des épigrammes en vers, dont la satire est émaillée).

En 1585, il participa avec ses collègues royaux à une pétition de soutien au professeur de mathématiques et médecin Henri de Monantheuil, par la publication d'un placet présenté au Roy pour le rétablissement du dit Monanthueil, on y trouve également les signatures de Jean Cinquarbres, Louis Duret, Nicolas Goulu, Jean Pelerin, Gilbert Genebrard, Jacques Helias1.

Excellent orateur, poète français et latin, il mourut en 1602, âgé de 68 ans, devenu aveugle. Prosper Poitevin note au XIXe siècle, qu'il a gardé un grand crédit et beaucoup de réputation, quoiqu'on ne lise guère ses œuvres. Il avait la particularité d’être à la fois un humaniste très éclairé, mais aussi un homme de lettres léger et spirituel.

Mathurin Régnier lui dédia un sonnet : "Sonnet sur la mort de Passerat".
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Rossignol, roi des bois, vous, tourtre solitaire,
Linottes, et tarins, et vous chardonnerets ;
Gentils musiciens des champs et des forêts,
Qui vous plaignez du mal dont je ne me puis taire,

Donnez commun secours à un commun affaire :
Plus heureux j’en serai ; plus heureux vous serez.
Ainsi les trébuchets, les gluaux et les rêts
Des traîtres oiseleurs ne vous puisse mal faire !

Je vous pri mes mignons, et vous conjure tous,
Si vous reconnaissez un oiseau entre vous
Que l’on appelle Amour, c’est lui qui nous affole :

Des ongles et du bec, dont vous êtes armés,
Bourrez-le moi si bien et si bien le plumez,
Que jamais le cruel en nos cœurs ne revole.
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