ROMAN
Extrait 5
2
– C'est le dernier shaman, dit Eshleman
et certainement Artaud
y est allé voir
de façon beaucoup plus organique
et révulsée-révulsante
que Breton, dont Artaud ne méconnaît pas
les vertus de voyant des choses
mais avec l’ironie des possédés véritables
et Breton était sans aucun doute prisonnier
de cette rhétorique
dont la syntaxe correspond
au génie de la langue classique, apprêté & poli
où l’état des choses & l’état du moi
se doivent de s’ajuster à la réalité policière de l’état
dont le dieu