Citation de cecilit
Le 15 mars 1665, se firent les adieux à Paris.
Dans toutes les cours d'Europe, ce genre de cérémonie, sous le faste des préparatifs de voyage, est toujours d'une infinie tristesse car l'on sait parfaitement que l'on se quitte sans grand espoir de se retrouver. Les princesses, lorsqu'elles arrivent dans leur nouveau pays, doivent abandonner la robe et les bijoux de leur pays d'origine, et elles doivent aussi cesser de s'exprimer dans la langue de leur enfance. Elles doivent s'assujettir aux coutumes de leur nouvelle nation dont la plupart, parce qu'elles n'y sont pas préparées, leur paraissent étranges. Il serait incongru d'émettre l'idée de revenir dans son pays natal, il serait même inconvenant d'exprimer des regrets.
Dans toutes les cours d'Europe, ce genre de cérémonie, sous le faste des préparatifs de voyage, est toujours d'une infinie tristesse car l'on sait parfaitement que l'on se quitte sans grand espoir de se retrouver. Les princesses, lorsqu'elles arrivent dans leur nouveau pays, doivent abandonner la robe et les bijoux de leur pays d'origine, et elles doivent aussi cesser de s'exprimer dans la langue de leur enfance. Elles doivent s'assujettir aux coutumes de leur nouvelle nation dont la plupart, parce qu'elles n'y sont pas préparées, leur paraissent étranges. Il serait incongru d'émettre l'idée de revenir dans son pays natal, il serait même inconvenant d'exprimer des regrets.
