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Citation de MGrambois


Elle ne répondit rien. Il se sentait soulagé d'avoir pu parler de cet entretien avec elle. Sa mauvaise humeur était en train de disparaître. Ils traversèrent plusieurs salles où des vitrines poussiéreuses protégeaient des documents illustrant la vie de l'écrivain : quelques pages du manuscrit de l'Idiot, un fragment inédit des Possédés, un portrait de la mère du romancier, une photo où l'on voyait Dostoïevski et sa femme entourant leur fils Alexis, mort à trois ans.
Il se penchèrent au-dessus d'une vitrine, tout à fait au bout de la grande pièce qui servait de salle à manger à la famille de l'écrivain. Un petit livre était ouvert, illustré d'une gravure pour enfant. On y voyait un homme et une femme tirant chacun sur l'extrémité d'un gourdin. "C'est le livre dans lequel Dostoïevski a appris à lire", commenta Alissia.(....). "C'est l'illustration d'un vieux proverbe russe : un bâton a toujours deux bouts. Les Français ne peuvent pas comprendre !"
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