dans la rue Nationale, bordée de confiseries et de pharmacies, à la Source Cachat (où je suis en train d'évaluer, à l'heure du sacramentel verre d'eau, le nombre de siècle de vieilles dames qu'arrose ainsi, à petites gorgées, une fontaine à quatre bouches dont je suis la mauvaise langue) , sur la plage (en ciment) tapissée de jeunes corps bronzés que des skis successifs arrachent à la somnolence (et au whisky) pour les lancer dans une écume jaillissante, sur le miroir du Léman, partout, partout, il n'est question que des "Papa-boys" et de leurs extraordinaires aventures casinotières.