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Citation de Partemps


La douceur de la danse est passée.
Danse silencieuse
Ivresse du mouvement circulaire, légèrement embarrassée par les irrégularités célestes.
Le moins chaud tourne autour du plus chaud, à juste distance.
L’apanage des êtres vivants est le mouvement volontaire
Et l’irruption est un bris de clôture.
L’espace est plein comme une petite chambre.
Aussi loin qu’il porte, nous trouvons des soleils
et toute sensation excitée, les membres de nos corps animaux se mouvant le long des filaments solides de nos nerfs…
Ces rapprochements sans heurts, ces nœuds dénoués, cette confusion aussitôt démêlée…
d’autres glissements se produisent
et nos nuits rayonnent d’une splendeur inconnue
Ce qui semble noir, muet, se comble de son et de clarté.
La lumière forme avec tes mèches des rets infinis, qui lient toutes les parties de mon univers
et les désirs en sont les nœuds.
Riche en corps noirs invisibles, feutrée de nébuleuses obscures qui absorbent l’excès de mes rayons
ta ténèbre est féconde
Son eau noire, du sépulcre dissous
vagues lourdes et suffocantes
corps plus pâle que tous les ors imaginables
Le vide est un creux psychologique
Unité indéfiniment rompue par une dispersion nouvelle.
Etait-ce un soleil de feu ? Non, un globe obscur, terraqué mais environné d’un éther raffiné
Le corps est donc obscur.
Pour une raison logique les petits corps obscurs tournent autour des étoiles.
Voilà ce qui détermine les courbes et les formes
L’attraction n’est pas une loi d’amour: c’est une chaîne.
Rotation, perpétuel recommencement
La lumière visible elle aussi est un trou
une faille
une diminution de quelque chose d’autre.
Et moi si joyeusement accueilli par ces gemmes de lumière vivante qui forment couronne autour de toi
demeure un étranger dans ton espace.
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