Dès ses premières esquisses sur le papier, Ninon à ce qu'il m'a dit bien des fois, sut très précisément ce qu'il voulait faire et ce qu'il ferait jusqu'à la fin de ses jours sans se détourner de la tâche : observer les vibrations du monde sensible, telles que l’œil humain est capable de les saisir à la surface des grandes rémiges des paons, et les recomposer dans le tableau par la densité de la pâte et la juxtaposition des pigments bruts.