Certains livres, enchaîna Mehdi, sont d’une telle fertilité que lorsqu’on y plonge la tête la première, ils remplissent le vide, délivrent, détruisent insensiblement toute impression d’isolement. On se croyait séparé de tout, en rade, laissé pour compte, et on se retrouve réuni, accordé à tout, au diapason même de l’univers. C’est cela, le plaisir par l’excellence.