Il semblait qu’on m’eût oublié tandis que, décortiquant mes châtaignes et dégustant le vin, je détaillais les uns et les autres, sans rien perdre de ce qui s’échangeait. C’est toujours pour moi un ravissement de découvrir les visages, de percevoir leur vérité profonde, de distinguer pour chacun une beauté particulière, même à ceux dont on dit, selon des critères discutables, qu’ils ne sont pas beaux.