Au début tout est noir. Noir comme le néant. Pour peu qu’on imagine le néant noir. On peut s’imaginer le néant blanc, on fait comme on veut, ou peut, mais ici, au début, tout est noir. Un noir bien sombre, bien en bloc.
Accompagnant tout ce noir, on entend des bruits indistincts : coups réguliers, chlac, chlac, chlac, frottements, gémissements étouffés. Des gémissements d’humains. Et puis et surtout il y a l’odeur, l’odeur d’un bon-manger.
Très vite, on distingue une petite lumière. Un petit trou dans le noir. En plein milieu. On s’avance vers cette lumière. Plus on avance, plus le petit trou de lumière devient grand. À tel point que ce trou et sa lumière finissent par occuper tout le champ de vision.
Et on débouche sur un autre univers, celui de la lumière. Elle est pâlotte, ambrée, pas de la lumière de grand soleil, non, plutôt de la lumière souterraine, éclairée d’une lueur pauvre. Mais comme on vient du noir, forcément cela fait contraste. Et forcément des choses apparaissent.
Il doit t'enfourcher sans ce préliminaire sacré, s'enfourner au tréfonds de ta fente sans égards aucuns pour la marée qu'il convient d'abord de faire couler entre tes cuisses. Il doit te bousculer comme une perverse bête jusqu'au tréfonds de ta moelle... Répétition de « tréfonds », dénonce-il avec une moue des lippes, pas terrible, ça appauvrit le style... Ma belle souris, j'ai en main la seule épée capable de te pourfendre, de te perforer, gentiment, ardemment, comme ta grâce et ta beauté l'imposent. Je te veux, mon ventre, mon foutre bouillonnent d'amour pour toi...
De son enfance, elle garde en mémoire les accès de violence de son père, alcoolique, le désespoir de sa mère s’échinant à maintenir à flot une auberge que les débordements du patron vident de ses clients. Au sein des cris de la maisonnée, elle trouve refuge dans les albums de jeunesse que sa mère, elle-même férue de lecture, lui glisse sous l’oreiller. Elle conçoit aussi une grande affection pour ses grands-parents maternels qui la protègent des coups que, sans leur présence, son ivrogne de père ne se gênerait pas pour lui administrer.
« Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. Eh bien, en s’émancipant du trafic et de l’argent, par conséquent du judaïsme réel et pratique, l’époque actuelle s’émanciperait elle-même » ; ou encore : « L'argent est le dieu jaloux d'Israël devant qui nul autre Dieu ne doit subsister. »
Ton regard toujours posé sur moi m'a foutu des insomnies, ma belle fouine... Si tu savais combien j'ai rêvé de cet instant... » et il effleure des lèvres la poitrine de la jeune femme. Julie est prise d'un sursaut mais il n’a d’autre effet que d'augmenter la pression de ce corps contre elle.
De bonnes vacances, certes, mais avec conditions : révisez un peu durant ces vacances, donnez-vous de la peine, comme le disait le poète, c’est le travail qui manque le moins… Et rendez-vous au quatre septembre…
« La vérité est rarement pure et jamais simple. »
Oscar Wilde
« La vérité est un pays sans chemin. »
Jiddu Krishnamurti