Aristote a su reconnaître dans la religion populaire une alliée de la morale: elles tendent vers le même but, que l'homme devienne plus humain. Il voit bien les failles de la religion, qui peut recouvrir une réalité divine avec des éléments superstitieux et inciter les hommes à être centrés uniquement sur eux mêmes. Il ne cherche pas à être à détruire cette religion mais à la purifier, car il la voit comme une pour la plupart des hommes.