Le seul point commun, c’est l’école, ou plus exactement, l’orthographe, et l’enfance aussi. Tous les petits mots, ce sont des écritures d’enfants, très habilement contrefaites, et ils comportent tous des fautes, des fautes surlignées. Le petit Guivarch nous renvoie à l’enfance de l’assassin. Mère Honorine, directrice, mais aussi enseignante sévère et impitoyable sur l’orthographe, c’est sa vie d’enfant. Jules, le témoin muet de cour d’école, assiste sans aider. Et Morgaine, petite fille victime des vexations de Rémy, lui-même brûlant de jalousie devant les facilités insolentes de la jeune élève, et voulant à tout prix la rabaisser, la faire disparaitre sous les moqueries. L’école, l’orthographe, l’enfance humiliée et, jusqu’à aujourd’hui, un trait qui relie le tout, un trait jaune fluo.